Le Massage Sonore Tibétain

Un massage pour une profonde harmonie du corps et de l’esprit

Le massage sonore tibétain peut aussi mettre en évidence des conflits émotionnels cristallisés dans le corps, créer une meilleure conscience de notre enveloppe corporelle et apporter un traitement complémentaire très efficace en cas de problèmes physiques.

L’une des images les plus utilisées pour comprendre le fonctionnement du Massage Sonore est celle de la pierre jetée dans un lac, immédiatement, des cercles concentriques se forment à la surface de l’eau. L’effet est identique dans le corps humain, les ondes – répandues à travers les liquides du corps (sang, lymphe, eau) – vont diminuer les tensions et les blocages au fur à mesure.

En règle générale, il permet d’atteindre très rapidement un état de relaxation/méditation profonde (état alpha). Ceci s’explique par le fait que les sons s’adressent directement à la confiance primaire de l’être humain et qu’il influence nos ondes cérébrales, il les ralenti.

Dans cet état, votre système d’auto-guérison est particulièrement actif, vous rentrez en contact avec votre source intérieure.
Souvent, les personnes expérimentent une profonde harmonie intérieure, le retour vers « soi »

Un art millénaire de la guérison

En Asie, depuis plus de 5000 ans, le pouvoir du son (et les instruments sacrés tel que les bols chantants) sont bien connus et utilisés (par les initiés tels que les chamanes et les moines) pour l’art de la guérison. Selon la philosophie Védique, l’univers est créé par le Son et chaque Être est Son.

A chaque objet, à chaque Être correspond une fréquence sonore propre – tout est vibration. Par notre environnement et des facteurs comme le stress, des traumatismes, la pollution sonore, nous perdons notre équilibre intérieur et nous nous éloignons de nous-mêmes. Cela nous rend vulnérables aux maladies et nuit à notre qualité de vie. Nous sommes donc en « disharmonie ». C’est à ce point précis qu’agit le Massage Sonore comme un moyen de réharmonisation efficace et favorable à la santé. Comme un instrument, nous sommes « accordés » à nouveau, à travers une élévation de notre taux vibratoire.

La fabrication des bols chantants

Les bols chantants sont traditionnellement composés de sept métaux, correspondant aux sept planètes. Chaque métal produisant un son propre ainsi que ses harmoniques correspondantes.

Or : Soleil
Argent : Lune
Mercure : Mercure
Cuivre : Vénus
Fer : Mars
Étain : Jupiter
Plomb : Saturne

Il est dit qu’autrefois un métal supplémentaire s’ajoutait parfois à ces sept autres ; celui des météorites ! Quoiqu’il en soit, il est important de savoir que c’est la combinaison en quantité plus ou moins importante de ces métaux qui confère à chaque bol son timbre et ses effets spécifiques.

Les bols ne varient pas seulement dans les proportions des métaux qui les composent mais aussi dans leur forme. On trouve ainsi une grande variété de formes dans les bols tibétains (épaisseur, courbure, base, lignes gravées…). Certains experts ont recensé plus de quarante cinq sortes différentes de bols.

La grande variété de bols chantants s’explique en partie par le fait que les forgerons nomades des Himalayas devaient souvent surmonter de nombreux obstacles dans la fabrication des bols, principalement dûs à la disponibilité limitée des matériaux premiers là où ils établissaient leur fonderie. Ainsi, malgré des « recettes » secrètes, il existait souvent de nombreuses différences entre deux bols apparemment identiques réalisés par le même forgeron.

En métallurgie on distingue l’alliage de bronze, fait principalement de cuivre et d’étain, et l’alliage de laiton, constitué de cuivre et de zinc. Un alliage de bronze produit un ton plus grave plus résonnant, et pour cela on l’utilise dans la fabrication des gongs et des bols. L’alliage de laiton produit un son plus aigu et pointu et donc est utilisé pour les clochettes et les petites cymbales. Dans la méthode traditionnelle de fonderie et de façonnage du bronze, on coulait l’alliage en fusion dans un moule circulaire. Le plateau de métal ainsi obtenu était ensuite martelé à chaud jusqu’à l’obtention des bords relevés qui allaient former le corps même du bol. Tout cela s’accomplissait lors de moments astrologiques de bon augure et était accompagné de récitation de mantras sacrés destinés à charger le bol d’énergie spirituelle… Bref, pouvoir façonner un bol chantant relevait plus d’un savoir initiatique que de simples techniques matérielles.

Toutes ces pratiques peuvent accompagner un traitement et/ou un suivi médical mais en aucun cas elles ne peuvent se substituer à lui.